Information, formation et recherche en clinique périnatale.
L’association « Tisser Des Liens » réunit des professionnels intéressés depuis longtemps par le travail en réseau et par le développement psychique des enfants.
Créée en 2006 à Carcassonne, à l'initiative de professionnels du soin à la petite enfance, elle s'est inspirée de deux expériences de travail en réseau : celle guidée par Françoise Molénat autour de la périnatalité et celle du dépistage précoce de l'autisme et des troubles de la communication avec Graciela Crespin.
Suite aux "Séminaires du Bébé", nous organisons actuellement des "Rencontres", réservées aux professionnels, ainsi que des conférences, ouvertes à tous, sur des thématiques touchant à l'enfance, à la parentalité, aux soins, à la communication...
L'association est indépendante, ses membres sont bénévoles et ses activités sont exclusivement financées par les adhésions.
"...On peut remédier [aux] ruptures du développement qui déstabilisent la formation de la confiance, de la force, de l'enrichissement de soi, car cette matrice (la structure maternelle intériorisée) semble être non pas construite comme un mur de briques, (qui s'effondrerait avec le retrait d'un trop grand nombre de briques à la base) mais plutôt maillée comme un filet. C'est pourquoi tant de femmes (et d'hommes) fonctionnent malgré de nombreux manques et ruptures dans ces systèmes : ils privilégient les aspects du complexe maternant là où le filet psychique est le moins endommagé. Le fait de chercher à être guidé sur le plan de la sagesse et l'enrichissement peut aider au remaillage du filet, quelque soit le nombre d'années que l'on a passées avec une telle blessure. "
Clarissa Pinkola Estes
Extrait des notes d'explication du livre "Les Femmes qui courent avec les loups" : Chapitre 3, note 4.
« Un être humain est une partie de l’ensemble, que nous appelons « Univers », une partie limitée dans le temps et l’espace. Il fait l'expérience de lui-même, de ses pensées et de ses sentiments comme quelque chose de séparé du reste – une sorte d’illusion d’optique de sa conscience. Cette illusion est une sorte de prison pour nous, nous limitant à nos désirs personnels et à l’affection pour quelques personnes proches de nous. Notre tâche est de nous libérer de cette prison en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et l’ensemble de la nature dans sa beauté. Personne n’est en mesure de réaliser cela complètement, mais l’effort pour une telle réalisation est en soi un pas vers la libération et est la fondation d’une sécurité intérieure. »
Albert Einstein